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Sainte Thrse d'vila (en religion: Teresa de Jess, baptise: Teresa Snchez de Cepeda Dvila y Ahumada[2]), ne le 28 mars 1515 Gotarrendura (Vieille-Castille) et dcde la nuit du 4 au 15 octobre 1582[3] Alba de Tormes (Espagne), est une religieuse carmlite espagnole et rformatrice de l'Ordre du Carmel au XVIe sicle. Profondment mystique elle laissa des crits sur son exprience spirituelle qui la font considrer comme une figure majeure de la spiritualit chrtienne. Canonise en 1622, elle fut la premire femme reconnue, au xxe sicle, comme docteur de l'glise catholique. Liturgiquement sainte Thrse d'Avila est commmore le 15 octobre. Enfance[modifier - modifier le code]L'idal pieux et l'exemple difiant de la vie des saints et martyrs lui furent instills ds son enfance par ses parents, le chevalier Alonso Snchez de Cepeda et Beatriz d'vila y Ahumada. Sa famille paternelle tait issue de Juifs convertis sfarades de Tolde. La branche maternelle tait de la petite noblesse castillane. Elle est la troisime enfant d'une famille qui en comptera douze. Selon la description faite dans ses crits destins son confesseur (recueillis dans une autobiographie, sa Vida de Santa Teresa de Jess), Thrse montra ds sa tendre enfance une nature passionne et une imagination fertile. Son pre, amateur de lecture, possdait quelques romans, dont l'tude suscita l'veil de la sensibilit de la petite fille de six ans. Statue de Thrse vilaPrcocement instruite des histoires difiantes de la vie des saints, elle souhaitait vivre le martyre en allant avec son frre Rodrigue dans les terres des infidles . Convaincus que leur projet tait irralisable, le frre et la soeur dcidrent de se faire ermites. Thrse crit: Je faisais l'aumne comme je pouvais, et je pouvais peu. J'essayais la solitude pour prier mes dvotions, qui taient nombreuses, et particulirement le rosaire... J'aimais beaucoup faire comme si nous tions des nonnes dans des monastres, quand je jouais avec d'autres petites filles, et je pense que je souhaitais l'tre. En 1527, l'ge de douze ans, Thrse perdit sa mre. Passionne de romans de chevalerie (elle en crivit en 1529), elle oublia ses jeux d'enfance. Voici ses paroles: J'ai commenc porter de beaux habits, et vouloir paratre lgante, je soignais mes mains, ma coiffure et mes parfums, et toutes les vanits de cet ge, car j'tais trs curieuse...